Les voitures électriques polluent plus ? Info ou Intox.

 

La voiture électrique pollue plus ? Avec l’interdiction de produire des véhicules thermiques d’ici 2035, pour passer au 100 % électrique en Europe, on peut se poser la question si c’est une bonne idée ou pas ? Vas-t-il y avoir un impact réel sur l’environnement ?Est ce que la France est prête à accepter ce changement ? On va essayer de répondre à toutes ces questions en essayant de rester le plus impartial possible !

 

Fin du thermique, qui est concerné ?

 

À savoir que cette mesure ne concerne que les voiture et camionnettes. Elle ne concerne pas encore les 2 roues ! Ainsi vous pourrez toujours écouter les jeunes permis sur leurs MT-07 avec une ligne akra et un casque AGV.

 

 

La voiture électrique pollue plus : du pour et du contre.

 

Vaste question que celle de l’impact environnemental des voitures électriques. Pour certains, les véhicules à batterie sont plus polluants que leurs équivalents essence et diesel. Pour d’autres, c’est l’inverse. Plusieurs études l’ont déjà prouvé : sur l’ensemble du cycle de vie, une voiture électrique rejette moins de gaz à effet de serre qu’une voiture essence ou diesel. Si l’écart varie significativement d’un pays à l’autre, l’avantage reste toujours au véhicule électrique.

 

 

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La voiture électrique pollue plus : l’étude de ONG T&E.

 

Une étude très complète de l’ONG Transport & Environment (T&E) publiée en avril 2020 considère ainsi que, sur l’ensemble de sa vie, une voiture électrique émet 77 % de CO2 en moins qu’un véhicule thermique. Même en Pologne, où l’électricité est parmi les plus carbonées du monde,(à cause des usines à charbon) l’électrique demeure 29 % moins émetteur, et donc moins pollueur !

 

 

Mais pourquoi dit-on que la voiture électrique pollue plus ?

 

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Au-delà des matières et procédés industriels communs à toutes les motorisations (métaux pour la carrosserie, matériaux pour l’habitacle, l’électronique, les suspensions, les pneumatiques, etc.), les voitures électriques présentent quelques spécificités. Certains de leurs éléments nécessitent des ressources et énergies différentes des véhicules essence et diesel pour leur fabrication.

 

L’extraction et la transformation des matériaux de la batterie sont les points les plus sensibles. Selon le lieu et les conditions dans lesquelles ces opérations sont réalisées, elles peuvent plus ou moins ternir le bilan environnemental et humanitaire d’une voiture électrique. La part très variable de matières recyclées et recyclables intégrées au pack influence également le résultat.

 

La fabrication de la batterie en elle-même n’est pas le processus le plus polluant. Arrivés en usine, les matériaux transformés sont simplement mélangés et/ou cuits puis conditionnés en cellules. Assemblées les unes aux autres, elles sont ensuite intégrées au pack, qui regroupe plusieurs dizaines à plusieurs milliers de cellules selon le type de technologie.

 

 

Faut-il produire l’électricité quelque part ?

 

La production d’électricité pour la recharge génère des rejets de CO2 très différents d’un pays à l’autre. En France, par exemple, où l’électricité est majoritairement produite à partir de moyens décarbonés (nucléaire, hydraulique, éolien et solaire), la recharge a un impact extrêmement faible sur l’environnement.

Toutefois, si le bilan fluctue au gré des types de centrales électriques, l’avantage est presque toujours en faveur du véhicule électrique. En Pologne, où 74 % de l’électricité est généré à partir du charbon, rouler en voiture électrique émet toujours un peu moins qu’en essence ou diesel.

 

 

Concernant le recyclage de la batterie !

 

Le recyclage des batteries en fin de vie peut s’effectuer par différents moyens plus ou moins polluants. D’abord, une batterie qui n’est plus assez puissante pour propulser une voiture peut toujours servir à d’autres usages, comme le stockage stationnaire d’électricité. Appelée « seconde vie », cette réutilisation permet de repousser la mise au rebut de la batterie pendant une dizaine d’années.

Les batteries terminent dans un centre de recyclage. Celui-ci broie ou carbonise les cellules pour extraire les matériaux qu’elles contiennent. Divers procédés mécaniques et chimiques permettent ensuite de les filtrer et de les séparer pour les réutiliser. Aucune étude n’a pour l’instant quantifié les émissions liées au recyclage de batteries de voitures électriques au regard de différentes chimies et procédés employés.

 

 

Est ce que la France est prête à passer au 100% électrique ?

 

Il nous reste tout de même une dizaine d’années pour nous préparer à ce changement en 100% électrique. En effet il faut encore habituer la population à de nouveaux usages et développer les infrastructures de recharge.

 

Une chose est certaine, l’automobile risque d’être bouleversée. Et il faudra peut-être s’habituer à avoir moins d’autonomie et passer plus de temps à la recharge. Enfin ça ! Ça va pas changer pour ceux qu’il roule Jeep Cherokee.

 

Et voilà en espérant que Ça Roule Raoul a répondu à vos questions que les voitures électriques !

 

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