Écologie et sport auto, un match qui fonctionne.

 

 

La question de la compatibilité des sports automobiles et du développement durable se pose. La F1 tend à répondre à cette question puisque le championnat à pour objectif le zéro carbone d’ici à 2050.

 

Cet article pourrait vous intéresser : Quel SUV acheter pour 20 000 euros en 2022 ?

 

Sports automobiles, vers une transition écologique ?

 

 

La transition écologique n’est pas un mot inconnu dans la société actuelle. Il s’agit d’une évolution vers un nouveau modèle économique et social. Elle change la façon de consommer afin de répondre aux grands enjeux environnementaux en matière de changement climatique.

 

Alors que les épisodes de pollution obligent de plus en plus de conducteurs à demander une vignette Crit’Air, la question de l’écologie dans les sports automobiles peut être abordée de manière légitime.

 

 

 

Écologie et sport auto, des équipes engagées !

 

 

Certaines équipes se sont engagées à devenir plus propres, à l’exemple de celle du Royaume-Uni. Pour cela, les efforts sont rationalisés afin de mieux respecter l’environnement, réduire l’empreinte carbone et optimiser les coûts de fonctionnement.

 

Les structures de service ont également été modifiées, afin de les faire passer de permanentes à temporaires via des structures gonflables. Cela permet de réduire le nombre de camions circulant au cours de la saison et contribue à limiter les émissions de gaz à effet de serre.

 

 

 

 

 

La Formule E, championnat des monoplaces électriques

 

 

En 2014, le premier championnat de monoplaces électriques voyait le jour. L’idée était alors de promouvoir le développement durable ainsi que les mobilités électriques.

 

Aujourd’hui, la discipline est bien installée dans le paysage du sport automobile et attire des pilotes de renom. En plus des innovations techniques réalisées permettant aux pilotes de ne plus changer de véhicule durant la course, les équipes doivent désormais se lancer dans une démarche de certification environnementale de leur écurie. Elles ont jusqu’à fin 2022 pour le faire, sans quoi elles ne pourront plus prendre le départ du championnat.

 

L’Extrême E, imaginée par les concepteurs de la FE, n’est pas en reste dans la démarche écologique. En effet, cette série de courses voit s’affronter des véhicules utilitaires de sport dans des environnements climatiques extrêmes. Et plutôt que d’utiliser l’avion pour transporter les voitures et le matériel, tout est acheminé par cargo.

 

 

 

La F1 se tourne vers le développement durable

 

 

Un impact écologique positif attendu d’ici 2023

 

Du côté de la Formule 1, l’objectif affiché est de compenser les émissions de CO2 d’ici à 2030. Le championnat doit en effet prouver qu’il garde son intérêt social, notamment en termes d’innovations technologiques. Et si l’apport de la technologie hybride a permis de baisser la consommation des véhicules, cela ne représente en réalité que 0,7 % des émissions de CO2 générées par la F1.

 

 

Écologie et sport auto, des limites se posent.

 

La grosse source d’émissions reste le transport du matériel et des équipes à travers le monde. La seconde source principale d’émissions de gaz à effet de serre réside dans les déplacements du personnel se rendant sur les courses et comprend à la fois les équipes, les sponsors ou encore les journalistes et les membres de l’organisation.

 

Compenser l’empreinte carbone est un moyen qui se développe et qui n’a pas de conséquences sur la performance. Cela consiste à planter des arbres capables d’absorber le CO2 généré. Cependant, le but intermédiaire reste que toutes les courses soient considérées comme étant durables d’ici à 2025.

 

 

Des carburants alternatifs pour 2022 ?

 

D’ici là, les monoplaces fonctionneront à partir de la saison 2022 avec un mélange de carburant. Il sera composé à 90 % de combustible fossile et à 10 % d’éthanol renouvelable, contre seulement 5,75 % actuellement. Il faudra attendre 2026 et l’entrée en vigueur des nouveaux moteurs pour arriver au 100 % bio-carburants.

 

D’abord testés à petite échelle dans une usine, ces carburants auront un composant avancé qui proviendra d’un système de capture du carbone. Cela devrait notamment comprendre des déchets agricoles ou des cultures non alimentaires établies sur des terres impropres à la production alimentaire. Il s’agit donc pour la Formule 1 d’arriver à conjuguer intérêts économiques et intérêts écologiques.

 

 

 

Des projets sociaux pour démocratiser le sport automobile.

 

 

Le monde de l’auto, un milieu progressiste !

 

 

Du côté de la Formule E, le développement durable n’est pas le seul enjeu. En effet, le programme Girls on track est en train d’être développé afin de démocratiser les sports automobiles auprès des adolescentes et des jeunes filles de 8 à 18 ans. Elles sont ainsi invitées à découvrir les différents aspects de l’industrie du sport automobile, et ce, de manière totalement gratuite. Des ateliers favorisant la mixité sont proposés et ont pour but de leur présenter de nouveaux métiers auxquels elles pourront accéder plus tard.